Petite histoire de la mémoire de l'eau
Masaru Emoto est sans doute le scientifique le plus connu qui travaille, de nos jours, sur ce qu'on appelle la "mémoire de l'eau". Mais ce terme est inventé en 1988, car le chercheur Jacques Benveniste ( médecin et immunologiste français, cocorico) émet une hypothèse selon laquelle l'eau conserve une empreinte, qu'elle "conservait les propriétés d'une substance qui ne s'y trouvait plus".
D'ailleurs, cela va déclencher de fortes réactions de la part de la communauté scientifique, et il finira par être discrédité comme chercheur et doit quitter l'INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale).
J'ai tenté de comprendre pourquoi. D'après ce que j'ai compris, la "validité des travaux" de Benveniste est rapidement remise en doute ("mise en cause du protocole et des conditions de réalisation de l’expérience"), sans parler de la publication de ses travaux qui, elle aussi, laisse les scientifiques sceptiques, voir cette citation : "Le directeur de la revue déclare qu'il aurait accepté de publier ces travaux pour que Benveniste « ne se fasse passer pour un Galilée moderne, victime d’une nouvelle Inquisition »".
La difficulté à reproduire systématiquement les expériences constitue le principal reproche adressé à cette étude par la communauté scientifique.
J'ai tenté de comprendre en quoi consistait cette première expérience si controversée. J'ai uniquement trouvé cette phrase, un peu plus clair que les autres, mais accrochez-vous tout de même : "Cet article décrit la réaction de globules blancs au contact d’un anticorps et conclut que les globules blancs continuent de présenter des réactions alors que l'anticorps est dilué au point d’éliminer statistiquement toute molécule d’anti-IgE dans la solution."
Mais ça reste compréhensible.
Je continue avec Jacques Benveniste, son histoire est intéressante, mais vous pouvez passer directement à la fin. Que ses expériences soient si controversées m'a intrigué. J'ai donc continué mes recherches et je suis tombée sur cette page. Voici une information intéressante : l'article qui fut envoyé à la revue anglaise Nature fut analysé par un expert anonyme et, visiblement, le protocole expérimental avait été mené "dans les règles de l'art", et le papier fut accepté. Le rédacteur en chef découvrit l'affaire et il lui sembla impossible "qu'un tel résultat ne soit pas dû à une erreur expérimentale". Il demanda à Benveniste de retirer lui-même son article, faute de quoi celui-ci devait s'attendre au pire, à une contre-offensive en règle dans la presse. Benveniste refusa et le papier parut, provoquant un scandale.
Et pourtant... Je citerai à nouveau un autre passage :
[...] Ces expériences
viennent d'être refaites par la biologiste Marthe Ennis, de la Queen's
University de Belfast. Loin d'être une "fan" du célèbre
"Ben", cette femme avait au contraire voulu refaire ces expériences
avec une optique qui était celle du plus grand scepticisme. Mais, fait
nouveau, elle pouvait cette fois utiliser un système de comptage exempt
de toute intervention humaine, dont Jacques n'avait jamais pu disposer. Et,
surprise, ses résultats confirment ceux obtenus douze ans plus tôt
par le chercheur Français.
Les expériences sont ici aussi très controversées. Pourtant, une autre expérience existe, et tous peuvent la tenter.
L'expérience du riz
Aujourd'hui, nous avons entre nos mains le pouvoir de faire l'expérience par nous-même, avec une simplicité déconcertante. On utilise du riz cuit parce que ce dernier contient beaucoup d'eau. Je n'ai rien à ajouter et je vous laisse à la vidéo :
Voici ma propre expérience.
Dans les commentaires, quelqu'un a dit que de "voir des témoignages sur internet et des dizaines de vidéos sur le sujet n'était pas une preuve", ce à quoi je réponds : oui, en effet, mais c'est une raison suffisante pour se pencher sur l'expérience et se poser des questions. Surtout après avoir lu la première partie de cette article.
Je ne dis pas que cette expérience est une preuve imparable. Je dis que c'est incroyable de constater cela et qu'il faut y réfléchir.
Au final, je vous encourage vivement à faire l'expérience vous-même et surtout sérieusement. J'avais moi-même beaucoup du mal à y croire, mais avec le résultat sous les yeux, on finit par se rendre à l'évidence : la pensée à une portée, et l'eau y est sensible. Ce n'est pas parce que c'est "nouveau" et que ce n'est pas encore "prouvé scientifiquement (soi-disant, encore une fois) par une centaine d'expérience en laboratoire" que ça n'existe pas.
Dernière chose : le corps humain est composé de 55 à 75% d'eau selon l'âge. Si nos sentiments ont réellement une influence sur l'eau, être positif et gentil n'est peut-être pas aussi anodin que nous le pensons ! ;)
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Source :
http://www.jp-petit.org/science/gal_port/Benveniste.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moire_de_l%27eau
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Benveniste
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nature_%28journal%29
A lire ! Lorsque Luc Montagnier, prix Nobel 2008 de médecine, "en 2007, avait annoncé quelques découvertes surprenantes qui tendaient à confirmer la théorie de la "mémoire de l'eau". Détonnant... Mais la presse n'avait pas alors jugé utile de s’emballer... Un trou de mémoire, peut-être ?"
http://www.lesmotsontunsens.com/luc-montagnier-vaccin-contre-le-sida-memoire-de-l-eau-jacques-benveniste-2744